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... Alors jouons à imaginer
Lentement, irrésistiblement, la nuit descend, affirme son autorité... Loin des regards, loin de la route habituelle, le moteur soudain baisse de régime et doucement s’étouffe. Pourtant le carburant ne manque pas, les pièces, encore jeunes, sont loin d’être fatiguées. À presque mille lieux de toute vie, la sauvegarde s’organise, avec les moyens du bord. Une fois à l’arrêt, posé, sécuriser le périmètre, établir un premier bilan, commencer le démontage, réfléchir à trouver des ressources matérielles autant qu’humaines. Mais avec la nuit et cette relative solitude, ce sont le froid et l’humidité qui viennent se joindre à la fête ! Le chef du convoi se dit que tout ça ne va probablement pas être une partie de plaisir... Maudite soit la route “normale” et son satané balisage ! Un virage manqué un peu plus tôt dans la journée et voilà l’équipe obligée d’emprunter une voie annexe. C’est toujours dans ces moments que surviennent les pannes..
Au fil des heures, l’espoir joue avec les nerfs des équipiers, ses lueurs vont et viennent. Le moteur fonctionne, il semble prêt à reprendre du service mais, à chaque fois qu’on tente d’engager la propulsion, il défaille de nouveau, comme vidé de toute vraie puissance ! Est-ce un problème de pièces, un soucis de carburant ou est-ce plutôt la chaine d’éléments de propulsion qui détiendrait la clé du mystère ? Les premières lueurs du jour pointent à l’horizon alors que la panne semble être décelée. Il y a bien un soucis tant dans la composition du carburant que dans un élément de contrôle de la propulsion. Combien de temps encore le siège de leur passager mystère va-t-il rester vide à sa destination ? Cela lui sera-t-il fatal ? L’appareil peut maintenant reprendre son chemin, franchir la passe et rejoindre la route habituelle. Après tout, le retard, bien qu’irrattrapable, n’est peut-être pas rédhibitoire... Et le 1er Avril sera peut-être à l’heure.
Voilivoilou ...